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Automne 2023 (Volume 33, numéro 3)

Étoile montante :
la Dre Alex Legge

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Lorsque j’ai reçu l’invitation à contribuer à un numéro du JSCR intitulé « Les étoiles montantes en rhumatologie », j’ai d’abord été très surprise et honorée que l’on ait pensé à moi. Cependant, lorsque je me suis assise pour écrire, j’ai rapidement été horrifiée à l’idée de rédiger un article sur moi-même et sur mes réalisations. J’ai l’intention d’en discuter avec ma thérapeute.

Cet exercice s’est avéré être une merveilleuse occasion de réfléchir à mon long parcours pour devenir rhumatologue et à toutes les personnes sans lesquelles mon succès n’aurait pas été possible. Si je suis une étoile montante, c’est uniquement parce qu’elles m’ont permis de briller.

J’ai toujours été fière de mes origines modestes; j’ai grandi dans une petite ville rurale de la Nouvelle-Écosse. Le mérite de mes premières réussites scolaires revient en grande partie à mes parents, et à leur amour et leur soutien indéfectibles dans tout ce que j’ai entrepris. Je me réjouis que mon père ait pu me voir terminer mes études comme première de classe de l’École de médecine de l’Université de Dalhousie, peu de temps avant son décès prématuré. Ma mère reste ma plus grande supportrice et elle est ravie qu’après de nombreuses années de formation, j’aie enfin un « vrai travail ».

Lorsque j’étais adolescente, ma mère a reçu un diagnostic de polyarthrite rhumatoïde (PR). J’ai donc entamé mes études de médecine en sachant que la rhumatologie était une véritable sous-spécialité médicale, et non un mot inventé de toutes pièces. Cela m’a amenée à effectuer un stage à option de première année en rhumatologie avec la professeure et docteure Trudy Taylor. Je n’aurais pas pu rêver d’un meilleur modèle pour m’initier à la spécialité. Je voulais devenir comme la Dre Taylor. Bien des années plus tard, rien n’a changé!

Pendant mes études de médecine, j’ai découvert un intérêt pour la recherche clinique et, alors que je m’apprêtais à commencer mon internat à Halifax, on m’a présenté un directeur de recherche potentiel : le Dr John Hanly. Près de 10 ans plus tard, son mentorat continue de m’être bénéfique. Il m’a offert d’innombrables possibilités de recherche, notamment en supervisant mon mémoire de maîtrise en santé publique et épidémiologie, pour lequel notre institution m’a décerné la médaille du gouverneur général en sciences naturelles et en ingénierie. C’est un grand honneur et un privilège qu’il m’ait confié la direction de la Dalhousie Lupus Clinic et la supervision du Dalhousie Lupus Clinic Registry après son départ de la pratique clinique l’année dernière. Heureusement pour moi, il répond toujours aux courriels et reste disponible pour des appels Zoom, même à la retraite.

J’ai eu la chance de continuer à travailler avec de merveilleux mentors tout au long de ma formation. Pendant ma résidence en rhumatologie à Halifax, le Dr Volodko Bakowsky a supervisé ma clinique longitudinale, et c’est là que j’ai découvert ma passion pour les cas cliniques mystérieux. Enfin, je suis très heureuse d’avoir enfin quitté la Côte Est pour un an, afin d’effectuer un stage de recherche à Vancouver avec la Dre Diane Lacaille, qui m’a appris tellement de choses.

La transition vers la pratique est un défi et j’ai tendance à me concentrer sur tous mes défauts. La rédaction de cet article m’a permis de réfléchir aux succès de ma première année de pratique clinique. Parmi les faits marquants, soulevons la création d’un centre Arthritis Research Canada à Halifax, mon adhésion en tant que membre de plein droit aux Systemic Lupus International Collaborating Clinics (SLICC) et une visite en Corée du Sud pour prendre la parole lors du Congrès international sur le LED de 2023. Grâce à l’aide de coordinateurs de recherche extraordinaires, notre programme de recherche continue d’aller de bon train. Nous avons des projets en cours sur le lupus neuropsychiatrique et nous étudions l’incidence de la fragilité du corps sur les personnes vivant avec des maladies rhumatismales.

Je dois beaucoup aux personnes mentionnées ci-dessus pour leur soutien tout au long de ma carrière, et je m’en voudrais de ne pas mentionner mon mari Davor et notre bouvier bernois « Poppy », qui m’apportent énormément de joie pendant mes temps libres.

Il s’avère qu’écrire sur moi-même n’était pas aussi douloureux que je le craignais. Je me demande ce que ma thérapeute en dira.

Alexandra Legge, M.D., M. Sc., FRCPC
Professeure adjointe, Division de rhumatologie,
Département de médecine, Université Dalhousie
Halifax (Nouvelle-Écosse)

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