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Automne 2017 (volume 27, numéro 3)

Le « rhumato-couple » : les docteurs Marguerite Stolar et Michael Ramsden

Par Marguerite Stolar, M.D. FRCPC et Michael Ramsden, M.D. FRCPC

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Marguerite : J’ai rencontré mon mari à l'Hôpital Wellesley lorsque j’étais interne et qu’il faisait sa spécialisation en rhumatologie. J’ai été inspirée par le dynamisme du groupe de rhumatologues et de stagiaires de l'Hôpital Wellesley, et j’ai décidé de devenir moi-même rhumatologue après ma formation en médecine interne. Nous nous sommes mariés, et nous avions tous deux une idée assez précise de ce que l’autre allait vivre dans les années à venir.

Il y a beaucoup d’aspects pratiques à être marié à un autre rhumatologue, dont de réels avantages, comme la possibilité de partager les coûts d’un cabinet, de remplacer l’autre auprès des patients au besoin, de faire du covoiturage, de se transmettre les manuels et magazines de rhumatologie, d’avoir toujours à disposition un deuxième avis sur la prise en charge des patients et d’assister aux réunions ensemble. Sur le plan personnel, l'un des avantages est de pouvoir faire face à deux au défi quotidien de prendre soin de sa propre santé et de celle de sa famille tout en gérant le stress de prendre en charge les patients atteints de maladies rhumatismales. Je pense qu’il est plus positif que négatif de connaître à ce point le travail et les difficultés de son conjoint.

Lorsque nous avons commencé à travailler ensemble, je me souviens que d’autres médecins se demandaient comment nous allions pouvoir partager le même cabinet. La plupart du temps, nous nous voyons à peine avant la fin de la journée, et à ce moment-là, nous pouvons nous raconter notre journée pour tâcher de ne pas en reparler à la maison.

Mike : Comme Marguerite l’a dit, bien que nous partagions un cabinet (dont la taille a augmenté depuis nos débuts à deux en Colombie-Britannique en 1990, puisqu’il compte aujourd’hui quatre rhumatologues), nous ne nous croisons pas vraiment au bureau, sauf lorsque je lui apporte son cappuccino quotidien le midi. Nos journées de travail sont chargées, et nous demandons parfois de l’aide à l’autre pour les cas difficiles ou inhabituels, ou lorsque nous avons un petit trou de mémoire (quel est le nom de ce médicament, déjà? Qui est le meilleur orthopédiste à...?).

Le covoiturage est utile : nous empruntons la voie réservée aux véhicules à plusieurs passagers (VPP) car nous sommes deux, mais Marguerite s’endort généralement au bout d’une minute, donc le trajet est paisible.

Nous ne parlons généralement pas de travail à la maison, sauf lorsque je dois rétablir la connexion au dossier médical électronique... Devinez qui est le technicien dans la famille!

Le mode de vie tant vanté des rhumatologues nous a permis d’être présents et disponibles pour nos enfants maintenant adultes. L’un étudie l’ingénierie à l'Université de la Colombie-Britannique (UBC), le deuxième commence des études en médecine à l’Université McMaster et le troisième travaille en production dans le secteur télévisuel, avec un emploi du temps plus chargé que la plupart des médecins résidents.

Notre travail est parfois stressant, mais c’est sans comparaison avec le stress, et la joie qui le compense, d’élever une famille.

Marguerite Stolar, MD, FRCPC
Rhumatologue,
New Westminster (Colombie-Britannique)

Michael Ramsden, MD, FRCPC
Rhumatologue,
New Westminster (Colombie-Britannique)

Les Drs Marguerite Stolar et Michael Ramsden.

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