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Printemps 2025 (Volume 35, numéro 1)

Résultats du sondage sur l'équité, la diversité et l'inclusion (EDI)

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Pour le sondage Articulons nos pensées dont il est question dans ce numéro, la SCR a demandé à ses membres leur point de vue sur l’EDI au sein de l’association et dans le contexte plus général de la rhumatologie au Canada. Au total, 86 réponses (sur un total possible de 578) ont été reçues, ce qui correspond à un taux de réponse d’environ 15 %.

Dans la première partie du sondage, les membres de la SCR ont été invités à évaluer l’association sur divers aspects liés à l’équité, la diversité et l’inclusion. Lorsqu’on leur a demandé d’évaluer l’énoncé suivant : « Les personnes de tous horizons et aux identités variées ont des chances équitables de développer leurs compétences et de s’impliquer au sein de la SCR », 60 % des répondants étaient tout à fait d’accord, contre seulement 43 % en 2021, lors d’un sondage similaire.

Lorsqu’on leur a demandé « Que signifient pour vous l’équité, la diversité et l’inclusion au sein de la SCR? », 38 réponses variées ont été recueillies, qui incluaient à la fois des avis positifs et des critiques. Pour beaucoup, cela signifie que « toutes les personnes doivent se sentir valorisées, aucune plus qu’une autre. La SCR doit être un lieu où l’excellence en rhumatologie est accessible à tous les Canadiens », comme l’a écrit un membre. Un autre a exprimé le souhait que « l’EDI soit ancrée dans les piliers fondamentaux de la SCR, afin que tous les membres puissent accueillir leurs différences et avoir des chances égales de se développer et de renforcer la SCR ».

D’autres estiment que la SCR pourrait mieux informer ses membres sur les postes de direction disponibles et sur le processus pour devenir président(e) de la SCR, par exemple. Ils suggèrent également que davantage de programmes devraient être destinés aux groupes sous-représentés en rhumatologie. À l’inverse, quatre répondants se sont montrés très critiques envers l’EDI en général. Les critiques portent notamment sur le fait que l'EDI est source de division, qu'il ne tient pas compte du mérite et qu'il ne correspond pas à la mission de la SCR.

Lorsqu’on a demandé quelles actions supplémentaires la SCR pourrait entreprendre pour renforcer l’EDI, de nombreuses suggestions et commentaires ont été formulés :

• La SCR devrait se pencher sur l’obligation pour les membres du conseil de se déplacer pour les réunions, car cela constitue une contrainte pour les personnes ayant de jeunes enfants.
• Élargir les Nuits de la SCR à d’autres congrès internationaux au-delà des États-Unis (p. ex. EULAR, BSR, APLAR).
• Offrir plus de soutien aux médecins en début de carrière.
• Renforcer la représentation francophone et le bilinguisme, un point fréquemment mentionné.
• Encourager le recrutement de personnes issues de groupes sous-représentés en rhumatologie grâce à des bourses, subventions, etc.

Reflétant les divisions observées dans la société en général, plusieurs commentaires remettaient en question l’utilité des programmes d’EDI en général, ainsi que l’implication de la SCR dans ce domaine.

Le groupe de travail sur l’EDI de la SCR analyse actuellement ces résultats. Si vous avez des questions ou des commentaires concernant le sondage, veuillez communiquer avec Sarah Webster à l’adresse info@rheum.ca.

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