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Printemps 2017 (volume 27, numéro 1)

Mon parcours pour devenir rhumatologue

Par Stephanie Garner, M.D., M.Sc.

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À la réunion de la SCR de 2015, à Québec, le groupe du projet « Former les rhumatologues de demain » (projet TROT) a présenté un résumé sur les répercussions positives du contact précoce avec la rhumatologie. J'ai compris alors que dans mon cas, le contact (très) précoce avait influencé ma décision non seulement d’étudier la rhumatologie, mais également de devenir médecin.

À l’âge tendre de 12 ans, pour la « Journée au travail avec vos enfants » j’avais le choix d’accompagner mon père à l’école où il était directeur ou de passer la journée avec ma mère qui était comptable. Heureusement, ma voisine, la Dre Mary Bell m’a proposé de m’amener au Sunnybrook Health Sciences Centre et de passer la journée à sa clinique. J’ai adoré cela, et pendant les études de baccalauréat, lorsque j’ai eu la chance de travailler avec la Dre Bell et le programme Patient Partners dans le cadre d’un projet de transfert des connaissances, j’ai sauté sur l’occasion. J’étais fascinée par la médecine et par les patients, et je sentais que la rhumatologie était un domaine au sein duquel je pouvais apporter ma contribution. Cette expérience a grandement influencé ma décision de me diriger en médecine.

À la suite de mes études de baccalauréat à l’Université McGill, j’ai déménagé à Calgary pour suivre une formation en recherche et j’ai eu le privilège d'étudier à la maîtrise avec le Dr Steven Edworthy. Mon domaine de recherche vise à remettre en question le modèle classique de soins afin de voir si nous pouvons prodiguer de meilleurs soins aux patients en fonction des limites de notre système de soins de santé. En raison de la pénurie nationale de rhumatologues, il est essentiel d’avoir recours à nos alliés que représente le personnel paramédical, et particulièrement aux infirmières, dans le cadre de rôles élargis sur le plan clinique.

Lors de mes études en médecine en Australie-Méridionale et de ma résidence à l’Université de Calgary, j’ai eu l’occasion de suivre plusieurs cours optionnels en rhumatologie communautaire et universitaire. Travailler avec le Dr Carter Thorne et son équipe du The Arthritis Program (TAP), à Newmarket, en Ontario, a été une expérience extraordinaire qui m’a appris l’importance de la collaboration. À Calgary, le Dr Chris Penney m’a appris comment enseigner, et les Dres Cheryl Barnabe et Deborah Marshall m’ont aidée à obtenir une bourse d'études.

La transition de résidente en médecine interne à la chercheuse en rhumatologie s'est bien passée. Mon mari, mon fils et moi avons déménagé de Calgary à la fin du mois de juin 2016, et, avec le soutien indéfectible de la famille, nous nous sommes installés à Hamilton. Mon expérience ici est fantastique. Que ce soit pour faire une ponction ou une injection dans le genou d’un patient atteint de la goutte ou pour collaborer avec une vaste équipe pour le traitement d’un patient atteint de vascularite, je réalise que mon choix de carrière est enrichissant et stimulant.

Le formidable mentorat dont j’ai profité et le contact précoce avec la rhumatologie ont joué un rôle important dans mon cheminement professionnel, et je suis impatiente de prendre la relève alors que je poursuis ma carrière.

Stephanie Garner, M.D., M.Sc.
Résidente PGY4 en rhumatologie
Université McMaster
Hamilton (Ontario)

La Dre Garner en compagnie de son mari et son fils.

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