Janssen Simponi I.V.
banner

Automne 2014 (volume 24, numéro 3)

La Campagne des membres attire de nouvelles recrues vers la rhumatologie 

Télécharger le PDF

En 1991, la Société de l’arthrite a subventionné une bourse de recherche pour la Dre Joanne Homik, contribuant de ce fait au lancement de la carrière de celle qui est aujourd’hui vice-présidente de la SCR. Au fil des années, la Dre Homik a maintenu son engagement, assumant les fonctions de présidente du comité consultatif médical de la Société et de membre du conseil national. Elle a ensuite continué à aider à recueillir des fonds dans le cadre de la Marche contre la douleur. Le soutien de la Dre Homik se poursuit maintenant par l’entre-mise de la Campagne des membres.

« Cette campagne correspond parfaitement à ce que je recherchais depuis le début », déclare la Dre Homik, professeure de médecine à l’Université de l’Alberta.

Ce projet, mené conjointement par la SCR et la Société de l’arthrite, est une campagne de deux millions de dollars, échelonnée sur cinq ans et visant à inspirer la prochaine génération de cliniciens et chercheurs en rhumatologie. Les fonds versés par les membres de la SCR s’ajouteront à ceux recueillis d’autres sources pour aider à attirer les meilleurs étudiants en médecine vers ce domaine, renforçant la capacité en matière de soins et de recherche. On espère ainsi faire augmenter le nombre de rhumatologues pratiquants au Canada bien au-delà des 350 dont nous disposons présentement.

Le Dr Gilles Boire, professeur de médecine à l’Université de Sherbrooke, précise qu’à ses débuts dans le domaine, il y avait peu d’outils pour soulager la douleur d’un patient. « Maintenant, nous sommes en mesure de traiter la plupart des affections inflammatoires efficacement et, pour les maladies qui semblaient autrefois sans espoir, nous pouvons en faire beaucoup pour prévenir les complications et atténuer les manifestations
de la maladie. » Pourtant, le Dr Boire reconnaît une lacune importante à combler dans le traitement des patients canadiens atteints d’arthrite :
« Trois cent cinquante rhumatologues, c’est environ la moitié de ce dont nous avons besoin. »

Le Dr Boire s’est également engagé envers la Campagne des membres, se souvenant que la Société de l’arthrite avait été la première à l’appuyer comme chercheur durant une période difficile pour la recherche en rhumatologie. Il considère que le domaine de la rhumatologie est très gratifiant compte tenu du fait que, contrairement à ce qu’on voyait il y a quelques décennies, les patients souffrant d’inflammation grave et de douleur chronique peuvent maintenant espérer retourner au travail et retrouver une meilleure qualité de vie.

« Nous sommes maintenant en mesure de profondément changer la vie des gens », dit-il. Il ajoute que ce message atteint de plus en plus d’étudiants en médecine clinique, mais admet toutefois que la croissance du côté des chercheurs demeure lente, ce qui est une préoccupation pour l’avenir des soins liés à l’arthrite.

La Dre Homik a choisi d’étudier en rhumatologie après avoir pratiqué au côté d’un rhumatologue de Winnipeg et avoir été témoin non seulement des soins requis pour soulager le fardeau des patients, mais également du stoïcisme de ces patients face à leur maladie. « C’est une spécialité où il faut mettre la main à la pâte : examiner le patient, écouter son histoire, se faire une idée globale de la situation, dit-elle. Notre spécialité ne se fie pas sur beaucoup de tests pour trouver les réponses. »

La Dre Homik constate qu’il est toujours ardu d’attirer de nouvelles recrues vers la rhumatologie. À l’Université de l’Alberta, elle partage son enthousiasme pour le domaine avec les étudiants en médecine et les résidents qui passent du temps dans son département. Elle remarque que beaucoup d’entre eux sont surpris de découvrir la grande diversité des patients recevant les soins de rhumatologues.

« Je suis heureuse de voir l’intérêt de la Société de l’arthrite et de la SCR pour le développement d’occasions d’exposer les étudiants à la rhumatologie, déclare la Dre Homik. Même s’ils ne deviennent pas des rhumatologues, on peut espérer qu’ils deviendront des médecins plus aptes à évaluer les patients arthritiques. Si je peux faciliter la formation d’un médecin de famille, d’un chirurgien ou d’un cardiologue mieux informé, alors toutes les personnes atteintes d’arthrite seront
gagnantes. »

Pour de plus amples renseignements à propos de la Campagne des membres ou pour prendre un engagement, veuillez imprimer et remplir ce formulaire ou veuillez communiquer avec Kathryn De Carlo de la Société de l’arthrite au 416-979-7228, poste 3395, ou à kdecarlo@arthrite.ca.

image

 

Fall 2013 issues Pfizer